Forme et VitalitéBaisse de moral

Les baisses de moral passagères

Les baisses de moral passagères se manifestent par des signes observés également en cas de dépression. Les principaux signes sont une baisse de tonus et de la forme physique, une vie affective altérée et un fonctionnement intellectuel perturbé. Certaines périodes de la vie ou de l’année sont propices aux baisses de moral passagères.

Quelles sont les causes d'une baisse de moral passagère ?


 

Les changements de saison

Les changements de saison pompent notre énergie. Quand le temps se rafraîchit au début de l’automne et en hiver et que les jours raccourcissent, le moral baisse, la fatigue se fait pesante et on se fragilise...
Les baisses de moral saisonnières sont liées notamment aux modifications brutales de l’exposition à la lumière. Les femmes sont 3 à 4 fois plus touchées que les hommes. La lumière a un effet important sur l'organisme (sécrétion hormonale de mélatonine) et sur le psychisme. Elle agit comme régulatrice du moral et comme éveillant. Alors que se passe-t-il quand on en manque ? Le taux de mélatonine va augmenter. La mélatonine produite par la glande pinéale, située dans le cerveau, favorise l'endormissement. Toutefois, quand elle est présente en trop grande quantité, elle induit une tendance à la somnolence pendant la journée. Cela entraîne une désynchronisation de nos rythmes entre le jour et la nuit. Or, c'est justement la différence entre les périodes de veille et de sommeil qui est nécessaire pour garder le moral. C'est pourquoi nous devons conserver une activité effective pendant la journée et un sommeil de qualité pendant la nuit. La lumière est pour cela primordiale.

D’autres raisons peuvent agir sur le moral à cette période de l'année :

  • - Nous consommons généralement moins de produits frais, riches en vitamines. Par ailleurs, nous avons tendance à manger chaud plutôt que froid. Or, la cuisson détruit une grande partie des vitamines dynamisantes, comme la vitamine C.
  • - Nos organismes doivent faire face au froid, au vent, à la pluie et aux contrastes thermiques entre l’extérieur et les intérieurs chauffés.
  • - Nous sortons moins, donc ne nous oxygénons pas suffisamment.
     

Le deuil

Au cours des semaines qui suivent la perte d’un être cher, il est courant de ressentir des symptômes dépressifs. Ceux-ci font partie du processus normal de deuil. On peut avoir recours à un professionnel de santé ou à toute autre personne pour en parler et « atténuer » la douleur du deuil.
 

La maternité

Il existe différents degrés de gravité d’atteinte du moral des jeunes mamans, allant du « baby blues » à la dépression post-partum.
Le « baby blues » est un moment de doute passager, facilement surmontable, qui se caractérise par le sentiment d’être débordée, de ne pas comprendre les demandes de son bébé. Il se manifeste chez de nombreuses femmes - près de 50 % des accouchées - quelques jours après l’accouchement. L’épisode dépressif du post-partum est, lui, une véritable dépression qui répond à tous les critères de la maladie (durée, symptômes, conséquences) et qui débute dans le mois qui suit l’accouchement


Dans certains cas, l'écoute d'un professionnel de santé peut s'avérer nécessaire pour faire face aux baisses de moral passagères. Respecter certains conseils d'hygiène de vie peut également aider à se sentir mieux lors d'épisodes de baisses de moral, d'un stress important, de contrariétés... Au quotidien, il est important de créer une dynamique positive pour éviter cette situation.

 

Quelles conséquences liées à ce passage à vide ?

Les principaux signes des baisses de moral passagères sont une baisse du tonus et de la forme physique, une vie affective altérée et un fonctionnement intellectuel perturbé. Les principales répercussions des baisses de moral passagères sont les troubles du sommeil, de l’appétit, de la libido ainsi que d’autres troubles somatiques.

La dégradation du sommeil

En cas de baisse de moral passagère, le sommeil est souvent mauvais, moins profond, très court et peu réparateur. Le petit matin est souvent marqué par un réveil précoce, avec impossibilité de se rendormir et une grande souffrance morale. Dans d’autres cas, le sommeil est en excès ; on parle de « sommeil refuge », comme si celui-ci correspondait à un besoin de fuir. Mais ce trop-plein de sommeil est insatisfaisant et plutôt abrutissant.
 

L'altération de l’appétit

L’appétit est le plus souvent diminué. Les aliments semblent sans goût, l’assiette paraît trop remplie. La préparation des repas devient une corvée, leurs horaires se font irréguliers, leur composition déséquilibrée. La perte de poids est souvent un signe fort pour établir le diagnostic de dépression. À l’inverse, on observe parfois une augmentation de la prise d’aliments, surtout sucrés, pouvant conduire à une prise de poids.

 

Les troubles de la libido

La sexualité est une fonction à la fois très biologique et très relationnelle. Ces deux dimensions étant très perturbées dans la dépression, la vie sexuelle est souvent affectée. Le désir sexuel de la personne peut disparaître, son plaisir s’estomper. Le partenaire a parfois l’impression d’être délaissé, ce qui accentue la tension dans la vie du couple.
 

Autres troubles somatiques

La dépression peut s’accompagner de douleurs : maux de tête, souffrances dans les articulations, problèmes digestifs…, et de dérèglements de certains indicateurs ou fonctions du corps : tension artérielle, perturbation ou interruption des règles…

Partager sur